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Test d'une nouvelle génération de pneus !
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Test d'une nouvelle génération de pneus !
Depuis longtemps, nous sommes omnibulés par Michelin, leader mondial de très loin. Je profite de la rupture de stock mondiale de tout ce qui est enduro et trial, pour me rabattre sur une marque très peu connue du marché enduro, qu'est Bridgestone. Je dis bien "enduro" car en vitesse, Bridg est leader mondial à son tour.
Je profite donc d'avoir reçu mes premiers pneus et de ma prochaine course à Moirans pour pouvoir différencier le Michelin et le Bridg. Les conditions locales assez humides avec boue, racines et cailloux devraient permettre un bon matching.
Les trains de chaque marque sont bien sûr homologués F.I.M
Pour info, je jure que par le Michelin CompIII depuis longtemps, par ses performances. Je vous propose donc de faire un vrai comparatif en les deux pneus, en prenant en compte :
La hauteur de crampons est identique avec le Michelin, soit 12mm. L'espacement entre les crampons est identique sur les 2 marques. Les crampons centraux du Bridg sont assymétriques, un déporté sur la gauche et le suivant sur la droite, ainsi de suite. Les lignes de crampons latéraux permettant une sorte de godet, sont aussi assymétriques donc différents du Michelin mais dans la même idée.
Par contre, le pneu avant est plus cramponné qu'un Michelin CompIV par exemple et devrait être très polyvalent.
Au touché, la densité de la gomme du Bridg semble un peu plus dure mais c'est le ratio "adhérence-usure" qui nous en dira plus.
Donc voici pour les présentations, rendez vous la semaine prochaine pour le comparatif
Fabrication d'un pneu :
La fabrication d’un pneu de type radial commence avec un certain nombre de matériaux bruts : pigments, produits chimiques, environ 30 types de caoutchouc, des câblés de carcasse, de tringle de talon, etc.
On commence le processus en mélangeant les caoutchoucs de base avec les huiles de fabrication, le noir de carbone, les pigments, les antioxydants, les accélérants et d’autres additifs, chacun donnant des propriétés différentes au composé final.
Ces ingrédients sont mélangés dans des malaxeurs géants, appelés Banbury, fonctionnant à des températures et des pressions extrêmement élevées. Après un long séjour dans ces malaxeurs, les ingrédients donnent un mélange chaud, noir et gommeux.
2 Le mélange refroidi peut prendre plusieurs formes. La plupart du temps, il est transformé en galettes soigneusement identifiées qui sont acheminées vers les usines de transformation. Ces usines poursuivent la transformation des mélanges de base en les passant à maintes reprises entre d’énormes rouleaux, en y ajoutant des ingrédients, en les mélangeant jusqu’à obtenir les différents composés finaux qui parviendront aux laminoirs où ils seront découpés en bandes qui deviendront des flancs, des bandes de roulement ou d’autres parties de pneus.
Un autre type de caoutchouc est utilisé pour recouvrir le tissu constituant la carcasse d’un pneu. Ces tissus, qui viennent sur d’immenses rouleaux, sont aussi spécialisés et critiques pour l’intégrité d’un pneu que ses composés de caoutchouc. Plusieurs types de tissus sont utilisés : en polyester, en rayonne et en nylon.
Je profite donc d'avoir reçu mes premiers pneus et de ma prochaine course à Moirans pour pouvoir différencier le Michelin et le Bridg. Les conditions locales assez humides avec boue, racines et cailloux devraient permettre un bon matching.
Les trains de chaque marque sont bien sûr homologués F.I.M
Pour info, je jure que par le Michelin CompIII depuis longtemps, par ses performances. Je vous propose donc de faire un vrai comparatif en les deux pneus, en prenant en compte :
- Le prix
L'adhérence
L'agilité
L'usure
La hauteur de crampons est identique avec le Michelin, soit 12mm. L'espacement entre les crampons est identique sur les 2 marques. Les crampons centraux du Bridg sont assymétriques, un déporté sur la gauche et le suivant sur la droite, ainsi de suite. Les lignes de crampons latéraux permettant une sorte de godet, sont aussi assymétriques donc différents du Michelin mais dans la même idée.
Par contre, le pneu avant est plus cramponné qu'un Michelin CompIV par exemple et devrait être très polyvalent.
Au touché, la densité de la gomme du Bridg semble un peu plus dure mais c'est le ratio "adhérence-usure" qui nous en dira plus.
Donc voici pour les présentations, rendez vous la semaine prochaine pour le comparatif
Fabrication d'un pneu :
La fabrication d’un pneu de type radial commence avec un certain nombre de matériaux bruts : pigments, produits chimiques, environ 30 types de caoutchouc, des câblés de carcasse, de tringle de talon, etc.
On commence le processus en mélangeant les caoutchoucs de base avec les huiles de fabrication, le noir de carbone, les pigments, les antioxydants, les accélérants et d’autres additifs, chacun donnant des propriétés différentes au composé final.
Ces ingrédients sont mélangés dans des malaxeurs géants, appelés Banbury, fonctionnant à des températures et des pressions extrêmement élevées. Après un long séjour dans ces malaxeurs, les ingrédients donnent un mélange chaud, noir et gommeux.
2 Le mélange refroidi peut prendre plusieurs formes. La plupart du temps, il est transformé en galettes soigneusement identifiées qui sont acheminées vers les usines de transformation. Ces usines poursuivent la transformation des mélanges de base en les passant à maintes reprises entre d’énormes rouleaux, en y ajoutant des ingrédients, en les mélangeant jusqu’à obtenir les différents composés finaux qui parviendront aux laminoirs où ils seront découpés en bandes qui deviendront des flancs, des bandes de roulement ou d’autres parties de pneus.
Un autre type de caoutchouc est utilisé pour recouvrir le tissu constituant la carcasse d’un pneu. Ces tissus, qui viennent sur d’immenses rouleaux, sont aussi spécialisés et critiques pour l’intégrité d’un pneu que ses composés de caoutchouc. Plusieurs types de tissus sont utilisés : en polyester, en rayonne et en nylon.
Re: Test d'une nouvelle génération de pneus !
je suis passé sur Pirelli , et je trouve qu'ils sont plus souple que les Michelins , j'avais déja bien aimé à Privas on verrat dimanche à Moirans .
D73- Proche de dieu
- Nombre de messages : 180
Localisation : Chambéry
Date d'inscription : 11/02/2009
Re: Test d'une nouvelle génération de pneus !
De retour de Moirans et comme tout le monde le sait, ce fut un enduro très difficile par le tracé et par la longueur (notemment en ligue 1)
Conditions météo : pluie tout le samedi, toute la nuit de samedi à dimanche et dimanche matin jusqu'à 10h
Relief : Beaucoup de rochers affleurants, dalles de calcaire, énormément de racines et bien sûr énormément de boue
Conditions de montage : Bib neuf avant et bib médium à l'arrière
Le prix : La moyenne des prix pratiqués ramène le train à 99 euros TTC, soit l'équivalent d'un train Michelin à quelques petits euros prêt.
L'adhérence : Très grande surprise par l'adhérence à tout niveau et par tous les angles. Rien à envier au fidèle Michelin. Que ce soit sur prairie comme sur dalle humide, ce pneu est très polyvalent et je pense qu'il excelle surtout en terrain humide.
L'agilité : L'agilité se ressent surtout en braquant la moto dans l'angle pour prendre un virage sérré. Rien à redire, idem Michelin.
L'usure : Après 9H de roulage dans des conditions de dingue, les photos parlent d'elles mêmes. J'ai même fait fumer le pneu sur une dalle ou deux
Là, je pense que le Bridg prend l'avantage sur le Michelin. L'usure est homogène, pas de crampons arrachés.
Conditions météo : pluie tout le samedi, toute la nuit de samedi à dimanche et dimanche matin jusqu'à 10h
Relief : Beaucoup de rochers affleurants, dalles de calcaire, énormément de racines et bien sûr énormément de boue
Conditions de montage : Bib neuf avant et bib médium à l'arrière
Le prix : La moyenne des prix pratiqués ramène le train à 99 euros TTC, soit l'équivalent d'un train Michelin à quelques petits euros prêt.
L'adhérence : Très grande surprise par l'adhérence à tout niveau et par tous les angles. Rien à envier au fidèle Michelin. Que ce soit sur prairie comme sur dalle humide, ce pneu est très polyvalent et je pense qu'il excelle surtout en terrain humide.
L'agilité : L'agilité se ressent surtout en braquant la moto dans l'angle pour prendre un virage sérré. Rien à redire, idem Michelin.
L'usure : Après 9H de roulage dans des conditions de dingue, les photos parlent d'elles mêmes. J'ai même fait fumer le pneu sur une dalle ou deux
Là, je pense que le Bridg prend l'avantage sur le Michelin. L'usure est homogène, pas de crampons arrachés.
Dernière édition par Speedseries le Mer 22 Juil - 15:27, édité 1 fois
Re: Test d'une nouvelle génération de pneus !
Malgré les conditions j'ai trouvé qu'il y avait un grip e fou, je n'ai jamais galéré dans les nombreuses montées grasses et pierreuses .
Je pense ne plus acheter de michelin à l'ar et passer qu'en pirelli , 49 roros chez moto expert st martin d'heres , par contre je reste en michelin devant .
Je pense ne plus acheter de michelin à l'ar et passer qu'en pirelli , 49 roros chez moto expert st martin d'heres , par contre je reste en michelin devant .
D73- Proche de dieu
- Nombre de messages : 180
Localisation : Chambéry
Date d'inscription : 11/02/2009
Re: Test d'une nouvelle génération de pneus !
Le Pirelli est un bon pneu, bien plaçé en prix mais je trouve l'usure très rapide sur les 450.
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